La famine s’aggrave encore en Afrique

Familles fuyant la guerre

Malheureusement, la lutte contre la famine et la faim n’est pas encore terminée. Au Kenya, au Sud-Soudan, en Éthiopie et en Somalie, la famine a mis 22 millions de personnes dans le besoin urgent d’une aide humanitaire vitale. Pour cela, les organisations comme Life ONG, instaure des programmes permettant de recueillir des fonds pour lutter contre ces phénomènes afin de les éradiquer.

Entre les conflits et la sécheresse, la famine poursuit sa propagation

Les facteurs de l’insécurité alimentaire diffèrent en fonction des pays. En allant de la mauvaise performance des pluies qui a entraîné des récoltes insuffisantes, à une détérioration de la qualité de l’eau en passant par les épidémies. Au Sud-Soudan, l’épuisement des récoltes combiné aux conflits internes ont entrainé l’insécurité alimentaire fatale. Néanmoins, Life ONG estime qu’il reste un peu de temps pour éviter que la situation ne s’aggrave encore davantage et se propage dans le monde entier. Mais à l’heure actuelle, la crise ne reçoit toujours pas l’attention dont elle a besoin pour protéger les populations concernées. De l’Éthiopie au début des années 80 jusqu’à la Somalie plus récemment, des nations entières qui sont tombées à ces niveaux de faim sont malheureusement devenues monnaie courante. Selon les rapports des Nations Unies, plus de 20% des ménages n’ont pas l’apport calorique quotidien recommandé ; plus de 30% de la population est en état de malnutrition et 2 personnes sur 10 000 perdent la vie chaque jour.

Est-il possible de s’engager contre la famine ?

Pour ceux qui vivent au-dessus du seuil de la pauvreté, la faim n’a pas l’air aussi grave. C’est juste la sensation que l’on ressent avant de manger. Mais pour ceux qui vivent dans les pays en voie de développement, la faim est synonyme d’un manque de nutriments potentiellement fatal. Ces déficiences peuvent entraîner des troubles du développement cognitif chez les enfants, des maladies et l’affaiblissement du système immunitaire, et même le décès.

Selon Life ONG, la cause la plus fréquente de la faim demeure le manque d’argent, car dans les zones de famine, ceux qui ont de l’argent ont souvent plus facilement accès à la nourriture. Les régions désertiques du Golfe par exemple sont moins fertiles que n’importe quel pays africain, mais parce qu’ils ont de l’argent pour subvenir à leurs besoins, ils n’ont pas aussi faim.

Le manque de terres fertiles pour cultiver la nourriture est considéré comme la deuxième cause majeure de la faim. Par exemple le sol africain absorbe peu d’eau et durcit rapidement lorsqu’il est exposé au soleil et à l’air. Ce qui le rend presque impossible à cultiver.

Ajoutons à cela, les nombreux facteurs qui contribuent à l’infertilité des terres, à l’instar de la sécheresse, la déforestation, les mauvaises conditions de croissance et le fait que la majorité des agriculteurs des régions concernées n’ont pas la possibilité d’apprendre les méthodes agricoles modernes.

Grâce à l’appel d’urgence pour l’Afrique, Life ONG collecte des fonds en urgence pour aider les personnes concernées à répondre à leurs besoins en matière de nutrition et de moyens de subsistance.

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