L’activité musculaire est responsable de toutes les dépenses d’énergie qui interviennent en supplément du métabolisme. En véritable moteur de l’activité sportive, le muscle s’accapare le capital énergie du corps pour le mettre en mouvement. Quelles sont donc les lois physiques qui régissent le fonctionnement des muscles, et comment réagissent-ils à l’effort ? La réponse dans la suite de cet article.
L’activité musculaire à la loupe
Les muscles sont rattachés au squelette par des tendons, et sont constitués de milliers de fibres musculaires, des cellules de forme allongée. A l’image d’un câble d’acier contenant des centaines de fils, le muscle est composé de plusieurs fibres regroupées en faisceaux. Quand on les observe au microscope, on s’aperçoit que les fibres contiennent des filaments minuscules, à l’origine des contractions musculaires. Dans chaque fibre musculaire, on retrouve deux protéines spécialisées, capables de se contracter et se relâcher, à savoir l’actine et la myosine.
Lorsque les fibres se contractent ou se relâchent, elles font bouger le muscle en glissant les unes sur les autres. Pour comprendre le fonctionnement de ce mécanisme, il convient de faire un parallèle avec les moteurs à explosion. En effet, ces derniers ont besoin d’une bougie d’allumage pour fonctionner. Il en va de même pour les fibres musculaires. Leur bougie d’allumage ? Il s’agit de l’ATP, ou adénosine triphosphate, l’énergie chimique à l’origine de l’énergie mécanique de la contraction musculaire.
Le point sur la production d’énergie
ATP et consommation d’énergie par le corps sont intimement liées. En effet, l’ATP est un acide aminé à haut potentiel énergétique qui libère l’énergie résultant de la dégradation des glucides pour répondre aux besoins de l’organisme. Il faut savoir que chaque cellule musculaire contient une réserve d’ATP qui lui permet d’agir avec force, notamment en situation d’urgence ou d’effort momentané. Toutefois, l’ATP est une réserve naturelle limitée qui se consomme en un laps de temps très court (deux ou trois secondes maximum).
Pour soutenir l’activité du corps plus longtemps, les muscles renferment d’autres types de réserves, à savoir la créatine phosphate (CP) et le glycogène. La première est un composé extrêmement riche en énergie qui produit aussi de l’ATP, et qui permet au muscle de fournir un effort intense pour une durée maximale de 15 secondes. Passé ce délai, le glycogène entre en jeu en produisant, à son tour, de l’ATP. On parle alors de deux types de production d’énergie : l’ATP-CP et l’ATP-glycogène. Les deux s’effectuent sans apport d’oxygène, c’est-à-dire en mode anaérobie. Quand ils fonctionnent sur l’un de ces deux modes de production d’énergie, les muscles peuvent soutenir un effort intense pour une durée maximale de 90 secondes. Au-delà de 90 secondes, les muscles produisent de l’ATP en mode aérobie (en présence d’oxygène) pour maintenir un effort moindre.
ATP et vieillissement cellulaire : quelle relation ?
Quand il est pratiqué de manière intensive, le sport implique un stress pour l’organisme, qui se traduit par l’usure des articulations, des déchirures et blessures, des entorses… Il faut savoir que nos cellules musculaires, lorsqu’elles sont sollicitées, utilisent leurs mitochondries pour produire l’ATP. Cette production génère des espèces réactives de l’oxygène, ou des radicaux libres, responsables de la production du stress oxydant. Ce dernier est à l’origine du vieillissement cellulaire. La solution ? Un bon apport en antioxydants, comme Acerola BIO d’Ixeal. Cliquez ici pour vous faire un avis sur le laboratoire Nutrixeal.