Centenaire de Genève, capitale de la paix

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Le 15 novembre 1920 est une date historique pour la Suisse, et même pour le monde entier. C’est en effet à cette date que s’est tenue la première Assemblée de la Société des Nations à Genève. C’est ainsi que la ville est devenue, il y a cent, la capitale de la paix.

Retour sur un événement historique

A l’occasion de la première Assemblée de la Société des Nations, pas moins de 42 délégations d’états se sont réunies dans la célèbre salle de la Réformation, située dans le quartier des Eaux-Vives à Genève. C’est le Président des Etats-Unis, Woodrow Wilson, qui a tenu à ce rassemblement, il est en effet l’un des principaux acteurs de la nouvelle organisation qui vise à garantir la paix, cette paix si chère à de nombreuses organisations comme la Soka Gakkai. Il a par ailleurs fortement appuyé Genève comme future capitale de la paix (décision fixée dans l’article 7 du Pacte de la Société des Nations puis ensuite adoptée le 28 avril 1919), contrairement à d’autres hommes politiques qui lui préféraient Bruxelles.

L’événement a fortement marqué les esprits des témoins de l’époque. En effet, la foule était rassemblée dans les rues de Genève pour admirer le cortège composé des membres du Conseil fédéral et du Conseil d’Etat genevois, encadré par deux pelotons de gendarmes et accompagné par la fanfare, plus connue sous le nom de Landwehr. Les cloches de toutes les églises de Genève ont résonné en ce jour de fête. Une fois dans la salle de la Réformation, l’enthousiasme n’est pas redescendu : les tribunes, pleines, accueillaient le public et la presse, tandis que la partie centrale comptait les délégations, les experts ainsi que les secrétaires. Le Conseil de la Société des Nations, présidé par Paul Hymans, chef de la délégation belge, se trouvait quant à lui sur l’estrade.

De grands noms présents pour assurer la paix et la sécurité entre les nations

Divers protagonistes se sont succédés au cours de cette première Assemblée de la Société des Nations, tenant des discours plus vibrants et plus engagés les uns que les autres.

Il faut rappeler que l’événement accueillait de grandes figures de l’époque. On peut ainsi noter entre autres la présence de Léon Bourgeois, homme d’Etat français et considéré comme «l’apôtre de la paix», Lord Robert Cecil, l’un des rédacteurs du Pacte de la SdN, Ignace Paderewski, chef de la délégation polonaise, ou encore Fridtjof Nansen, explorateur et délégué de la Norvège.

L’Assemblée de la Société des Nations a ainsi rencontré un franc succès, laissant présager sa pérennité, une assurance dans sa principale mission qui est de «développer la coopération entre les Nations et pour leur garantir la paix et la sécurité».

Nous tenons à rappeler que cette paix est entre les mains de tous, que  ce soit les Etats comme la Suisse, les Etats-Unis ou la France, mais aussi des organisations laïques et religieuses comme l’Islam, le Judaïsme, le Christianisme ou le Bouddhisme (avec toutes leurs traditions : soufis, sunnites, chiites, juifs orthodoxes ou pas, catholique, protestants, membres du bouddhisme tibétain ou de la Soka Gakkai de Nichiren…)

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