Le 10 novembre dernier s’est déroulée la Journée nationale de lutte contre le harcèlement. Ce phénomène, qui consiste en une violence physique, verbale et/ou psychologique dans le but de nuire et de blesser, est de plus en plus courant, mais aussi de plus en plus virulent. Les professionnels et les acteurs dénoncent cette violence et se mobilisent auprès des victimes, comme par exemple La Mutuelle Des Etudiants. Il faut en effet savoir que la crise sanitaire a été un accélérateur de nombreuses pratiques, notamment en ligne avec les réseaux sociaux.
Qu’est-ce que le harcèlement ?
Le harcèlement consiste à répéter des comportements et/ou des propos avec pour objectif de nuire à la victime et dégrader ses conditions de vie. La personne harcelée a en effet de nombreuses et lourdes répercussions sur sa santé physique et/ou mentale. Il y a harcèlement quels que soient les liens entre l’auteur et la victime (couple, collègue de travail, voisin, élèves, etc.).
Toutes les formes de harcèlement sont aujourd’hui punies par la loi, en fonction de la teneur et de la fréquence des actes. On peut notamment citer :
- les propos injurieux ou obscènes ;
- les menaces ;
- les propos ou les actes vexatoires ;
- les SMS, les appels téléphoniques ou les courriers électroniques malveillants ;
- les visites au domicile ou sur le lieu de travail.
Que faire en cas de harcèlement ?
Si vous êtes victime de harcèlement, vous pouvez contacter le 3020 (une plateforme gratuite d’aide aux victimes de harcèlement) ou le 3018 (pour accompagner et soutenir les jeunes victimes de cyberviolences).
Il est par ailleurs nécessaire de porter plainte auprès de la police ou de la gendarmerie (soit contre l’auteur du harcèlement, soit contre X).
Une personne reconnue coupable de harcèlement risque 15 000 € d’amende et 1 an de prison. Des circonstances aggravantes peuvent alourdir la peine.