Les années passent, mais une question reste toujours d’actualité : où investir son épargne pour qu’elle rapporte ? En 2025, les placements traditionnels comme les livrets réglementés s’essoufflent, tandis que d’autres solutions promettent des rendements bien plus séduisants. Assurance vie, ETF, SCPI ou crowdfunding, tour d’horizon des options qui feront vibrer votre portefeuille cette année avec Stellium !
La chute des livrets réglementés : le temps de tourner la page ?
Une chose est sûre, les célèbres Livret A, Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) et Livret d’Epargne Populaire (LEP) n’ont plus le même éclat qu’avant. En 2025, leur rémunération baisse encore : le Livret A et le LDDS plafonnent à 2,5 %, tandis que le LEP glisse à 3 %. Certes, ces placements garantissent le capital et exonèrent les gains d’impôts, mais dans un contexte où l’inflation persiste, leurs rendements peinent à suivre. Alors, pourquoi ne pas explorer d’autres horizons ?
L’assurance vie, la valeur sûre à revisiter
Avec ses fonds en euros garantis et ses unités de compte plus dynamiques, l’assurance vie continue de séduire. En 2024, les fonds en euros affichaient des rendements moyens de 2,5 %, mais certains acteurs ont surperformé, atteignant des sommets comme 4,5 % chez Garance ou près de 4 % chez Ampli. De quoi sécuriser une partie de votre épargne tout en laissant vos unités de compte explorer des terrains plus risqués et potentiellement plus lucratifs.
L’assurance vie brille également par sa fiscalité : après huit ans, les retraits bénéficient d’un abattement de 4 600 euros sur les gains, suivis d’un prélèvement fiscal limité à 7,5 %. Ajoutez à cela des avantages pour la transmission et des exonérations dans des cas spécifiques (invalidité, retraite anticipée, etc.), et vous obtenez un produit à la fois polyvalent et rentable.
Les ETF : osez la bourse sans prise de tête
Les ETF (ou trackers) continuent de démocratiser l’accès aux marchés financiers, et pour cause. Ces fonds indiciels répliquent la performance d’un indice comme le CAC 40 ou d’un actif spécifique, offrant une porte d’entrée simple et accessible à la Bourse. Avec quelques centaines d’euros, vous pouvez diversifier vos placements, tout en profitant de frais de gestion réduits.
Dans le détail, vous pouvez investir dans les ETF via :
- Un compte-titres, pour une fiscalité classique avec la flat tax ;
- Un Plan d’Epargne en Actions (PEA), où les gains sont exonérés d’impôt après cinq ans ;
- Une assurance vie, pour combiner fiscalité avantageuse et diversification ;
- Un Plan d’Epargne Retraite (PER), avec des déductions fiscales à l’entrée.
Attention toutefois, car si les trackers sont pratiques, ils restent exposés aux fluctuations du marché. Un minimum de sang-froid est donc requis pour encaisser les éventuelles variations.
Diversification immobilière : SCPI et crowdfunding en tête
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) permettent d’investir dans la pierre sans les tracas de la gestion locative. En fonction de votre appétence pour le risque, vous avez le choix entre plusieurs types de SCPI :
- SCPI de rendement : elles génèrent des revenus locatifs réguliers, avec un rendement moyen autour de 4,52 % ;
- SCPI d’achat-revente : elles rénovent des biens pour réaliser des plus-values, redistribuées aux investisseurs ;
- SCPI fiscales : elles offrent des avantages fiscaux attractifs, comme des réductions d’impôt ou des déficits fonciers.
Si vous cherchez des rendements encore plus alléchants, le crowdfunding immobilier pourrait être le bon choix. Ce système, qui permet aux particuliers de financer des projets de construction, affiche des taux moyens de 10 %. La contrepartie ? Votre capital n’est ni garanti ni accessible avant la fin de l’opération, qui peut durer jusqu’à trois ans. Un placement à envisager pour les investisseurs avertis.