Vous avez déjà eu ce moment de stupeur en voyant le montant de votre assurance auto grimper sans raison apparente ? Ou alors, vous êtes persuadé d’être le conducteur le plus sage du monde et pourtant, votre prime ne descend pas d’un centime ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul dans ce cas. Derrière chaque tarif se cache une équation bien huilée où plusieurs facteurs entrent en jeu. Voyons ensemble ce qui influence le prix de votre assurance et surtout, comment éviter de payer plus que de raison.
1. Votre profil
On commence par l’évidence, à savoir votre âge et votre expérience au volant. Si vous êtes jeune conducteur, votre prime sera généralement salée. Pourquoi ? Parce que les statistiques sont formelles : les moins de 25 ans ont plus d’accidents que les autres. Autrement dit, pour les assureurs, vous êtes un profil à risque. Votre historique de conduite entre également en jeu. Un bonus-malus ? Des sinistres à répétition ? Ne vous étonnez pas si votre prime atteint des sommets… A l’inverse, un bon conducteur, qui enchaîne les années sans accrochage, voit son tarif baisser grâce au bonus.
Et puis, il y a votre lieu de résidence. Paris intra-muros ? Nous avons une mauvaise nouvelle à vous annoncer : une zone urbaine dense avec un risque de vol et d’accident plus élevé, cela ne passe pas inaperçu aux yeux de votre assureur. Si vous habitez un petit village tranquille, vous avez plus de chances de payer moins cher.
2. Le modèle de votre véhicule
Là encore, cela semble évident, mais toutes les voitures ne se valent pas aux yeux des assureurs. Un SUV flambant neuf avec une puissance moteur impressionnante coûtera logiquement plus cher à assurer qu’une citadine d’occasion. A ce niveau, trois critères entrent en jeu :
La puissance
Plus votre moteur est nerveux, plus le risque d’accident est élevé. Les véhicules sportifs ont souvent des primes plus élevées.
La valeur du véhicule
Une voiture qui coûte cher à réparer implique une assurance plus coûteuse.
Le risque de vol
On ne vous apprend probablement rien en vous disant que certains modèles sont plus prisés des voleurs. Si votre voiture fait partie des voitures les plus volées, attendez-vous (logiquement) à une prime plus élevée.
3. La couverture choisie
A ce niveau, le choix est entièrement vôtre. Il faut toutefois savoir qu’entre une assurance auto au tiers et une formule tous-risques, l’écart de prix peut être abyssal. La première, la plus basique, couvre uniquement les dommages causés aux autres. Ensuite, on retrouve l’assurance intermédiaire, qui ajoute quelques garanties comme le vol ou l’incendie. Enfin, vous avez l’assurance tous risques, qui couvre votre véhicule pour presque tout, mais au prix fort.
4. Les petits détails qui font la différence
Votre fréquence d’utilisation joue aussi. Vous roulez 5 000 km par an ou vous passez votre vie sur la route ? En matière d’assurance auto, il faut savoir que moins vous roulez, moins vous payez. Le stationnement est également à prendre en compte, car une voiture garée dans un garage fermé coûtera moins cher à assurer qu’un véhicule laissé dans la rue.
Comment alléger la facture ?
Si après tout cela, vous trouvez votre prime trop élevée, la bonne nouvelle est qu’il existe quelques astuces pour l’alléger… La première, qui s’impose de fait, consiste à comparer les offres, car il ne vous aura pas manqué que les tarifs varient d’un assureur à l’autre. Pensez aussi à adapter votre couverture à votre situation spécifique (il ne sert à rien de rouler avec une assurance tous risques pour une voiture de plus de 15 ans !). Vous pouvez également augmenter la franchise en cas de sinistre, de sorte à réduire votre prime annuelle.