Le cabinet Roland Berger a récemment publié une étude consacrée au futur des déplacements longue distance, réalisée auprès de 7 000 voyageurs en Chine, aux Etats-Unis et en Europe. On apprend à cette occasion que les voyageurs affichent une volonté ferme de réduire le nombre de leurs déplacements après la crise sanitaire, que ce soit au niveau personnel et professionnel. Toutefois, comme le souligne monsieur Bertrand Vilmer, l’augmentation de la population en mesure de voyager devrait pallier cette baisse et permettre aux compagnies de poursuivre leur activité.
Une étude pour connaître les intentions de voyage après la crise
L’étude réalisée par le cabinet Roland Berger a pour objectif de mettre en lumière les intentions des voyageurs en matière de déplacement professionnel ou personnel après la pandémie mondiale de Covid-19.
Il apparaît ainsi que le nombre de déplacements par voyageur devrait significativement diminuer. Le niveau d’avant crise devrait toutefois être recouvré entre 2022 et 2023 pour la Chine et les Etats-Unis et entre 2025 et 2026 pour l’Europe. Ces objectifs seraient atteignables grâce à l’augmentation de la population à même de voyager.
L’Europe plus touchée par la baisse des déplacements personnels
Les interrogés ont en effet fait part de leur volonté de réduire leur déplacement en avion (20 %). Cette décision concerne aussi bien les voyages professionnels (de 21 à 24 %) que personnels (de 14 à 20 %).
Au niveau des voyages privés, l’Europe sera plus touchée que la Chine ou les Etats-Unis, tandis que la tendance sera homogène pour les voyages d’affaires.
Autre point mis en lumière par l’étude : les réponses des interrogées dessinent une tendance qui combine voyage de loisir et de travail, surnommée « bleisure ». Cette nouvelle forme de voyage repose sur le télétravail depuis un lieu de vacances ou la prolongation d’un déplacement professionnel.