Baisse des aides pour les mono-gestes de rénovation énergétique : impact sur les ménages modestes

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Le constat du fondateur de PrimesEnergie.fr est clair : les dispositifs d’aides destinés à soutenir les ménages français dans leurs projets de rénovation énergétique ont subi des modifications récentes qui pénalisent particulièrement les foyers les plus modestes. Le gouvernement a choisi de promouvoir la rénovation globale, mais cela se fait au détriment de cette catégorie de ménages.

Baisse des aides du ministère pour les mono-gestes de rénovation

Nicolas Moulin, fondateur de PrimesEnergies.fr, reconnaît que ce sont les foyers les plus vulnérables qui subissent les conséquences. Selon lui, au premier trimestre 2023, seuls 35 % des montants des aides ont été accordés aux ménages à faibles revenus, contre 63 % au premier trimestre 2021.

Il indique également que le ministère a réduit les aides pour les mono-gestes tels que l’isolation des toitures, des murs et l’installation de chaudières à condensation performantes, en privilégiant les pompes à chaleur et les rénovations globales pour une plus grande efficacité. Cependant, le constat est clair : cela ne fonctionne pas du tout, car le reste à charge reste trop élevé. Fort heureusement, on constate qu’il existe tout de même des entreprises responsables comme La Maison Ecolo avis.

Ces entreprises offrent un accompagnement de qualité aux ménages indépendamment de leurs budgets afin d’assurer la rénovation énergétique de leurs logements. C’est grâce à ce type d’acteurs privés que le chantier de la rénovation énergétique en France connaît une belle dynamique depuis quelques années.

La mise en avant des rénovations globales

Selon une étude rapportée par Le Parisien, les rénovations globales représentaient 2,6 % des projets de rénovation au premier trimestre 2023, mais ont absorbé 39 % des primes accordées. Nicolas Moulin déplore : « Entreprendre des travaux de rénovation globale permet de réaliser environ 55 % d’économies d’énergie, mais cela a un coût élevé, en moyenne 80 000 euros. Même si les aides pour ce type de projet ont augmenté, atteignant en moyenne entre 20 000 et 30 000 euros, cela exclut les foyers les plus modestes qui n’ont pas les moyens de débourser plusieurs milliers d’euros ».

Le ministère de la Transition écologique n’a pas répondu aux demandes du Parisien. Toutefois, une réunion sur les aides à la rénovation énergétique est prévue ce vendredi. Depuis 2020, selon l’Agence nationale de l’habitat, 1,7 million de Français, dont 67 % sont des ménages modestes ou très modestes, ont bénéficié du dispositif MaPrimeRénov’.

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