Connaissez-vous l’histoire de l’État-nation de la Principauté de Seborga ? Ce dernier était autrefois nommé Castrum Sepulcri, puis Sepulcri Bugurm et Seporca, avant de prendre le nom qu’on lui connaît aujourd’hui.
Remontons le temps…
Il faut retourner en 954 pour comprendre les origines de l’État-nation de la Principauté de Seborga. C’est à cette époque que le comte Guido a fait don aux abbés de Lérins d’un château, de l’église Saint Michel de Vintimille et de vastes terres. Quelques années plus tard, en 1079, le lieu devient une principauté du Saint Empire Romain.
La principauté devient au XXe siècle le premier État souverain cistercien avec l’ordination de neuf templiers revenant de Jérusalem. C’est également à cette période charnière que le premier Grand Maître des Chevaliers de Saint Bernard est ordonné. Seborga reste ainsi un état cistercien jusqu’au XVIIIe siècle : la principauté est en effet vendue en 1729 au Prince de Savoie, du Piémont, roi de Sardaigne, Victor Amedeo II.
Mais un fait est à souligner : cette transaction entre la Maison de Savoie et le royaume de Sardaigne n’a jamais été retranscrite, ni payée.
L’absence de l’intégration de la principauté de Seborga dans les traités et actes
Une autre date clé marque l’histoire : en 1748 est conclu le traité d’Aix-la-Chapelle. Toutefois, la principauté de Seborga n’est alors pas intégrée à la République de Gênes, et le fait se renouvelle en 1815 lors du Congrès de Vienne lorsque Seborga n’est pas incluse au royaume de Sardaigne.
Deux autres faits sont par ailleurs à noter : l’acte d’unification de l’Italie en 1861 et la République Italienne en 1946, qui ne mentionnent nullement la principauté de Seborga.
Seborga possède une riche histoire, et est peut-être aujourd’hui en passe de renaître avec l’initiative de l’e-Principauté initiée par le Prince Nicolas Mutte.