Créer une société de conseil : entre avantages et limites

Personnes regardant un ordinateur

La France voit éclore une myriade de sociétés estampillées « conseil ». Pourtant, ce terme, malgré sa popularité, peut être parfois galvaudé. Alors que certains entrepreneurs s’y réfugient faute d’une dénomination plus précise, d’autres, comme les avocats, le portent sans forcément l’avoir choisi. Mais qu’est-ce que le véritable métier de conseil ? En peu de mots : accompagner les entreprises naissantes ou celles en quête de renouveau. Envie de vous lancer dans la création d’une société de conseil ? Vous disposez d’une expertise dont le monde pourrait bénéficier ? Besoin d’en savoir plus sur les avantages et les inconvénients de la formule ? Le point sur le sujet avec Frédéric Bonan.

Société de conseil : de quoi parle-t-on ?

Quand on parle de « société de conseil », de quoi parle-t-on vraiment ? Et comment se lance-t-on dans cette aventure ? Entre choix de structures, business plans et métriques, découvrons les arcanes de ce métier pluriel. D’emblée, signalons que deux grandes branches se dessinent dans le métier, à savoir :

  • Le conseil axé sur la personne : pensez coaching et développement personnel ;
  • Le conseil dédié aux entreprises : il englobe une palette riche allant du marketing à la stratégie, en passant par le développement durable.

Sur le terrain juridique, tout se joue avec les codes d’activité. Jadis, le conseil était identifié par le code APE 741G, mais depuis 2008, les choses ont évolué. Par exemple :

  • 8560Z concerne le conseil en formation, aujourd’hui labellisé « activités de soutien à l’enseignement » ;
  • 7490B regroupe les « activités spécialisées, scientifiques et techniques diverses » ;
  • 7022Z, quant à lui, englobe le « conseil pour les affaires et autres conseils de gestion », catégorie reine de ce secteur.

Sur un autre registre, il faut savoir que le métier de conseil est assez flexible, permettant d’opérer sous divers statuts. Votre décision sera influencée par vos aspirations, votre capital de départ ou encore votre vision de l’entreprise. Vous l’aurez donc compris, le monde du conseil est aussi riche que nuancé. La clé ? Une bonne préparation pour un démarrage en toute sérénité.

Avantages et inconvénients de la société de conseil

Se lancer dans le monde du conseil, c’est un peu comme jouer sur un fil d’équilibriste. Car malgré tous ses avantages, la formule a aussi ses limites. Commençons par le positif : l’un des grands avantages du conseil est qu’il nécessite peu d’investissements matériels. En bref, pas besoin de bureau fastueux, votre expertise sera votre meilleur outil ! En plus, vous serez maître de son temps. Les gains sont souvent proportionnels au temps facturé… Mais attention, le temps est une ressource limitée, et le facturer n’est pas aussi linéaire qu’on pourrait le croire.

Qu’en est-il des limites du modèle ? Le premier est ce que l’on pourrait nommer les « recommandations fantômes ». Autrement dit, il peut être frustrant de voir un client ignorer vos précieux conseils, mais c’est une réalité du métier que vous devrez être prêt à accepter. Autre inconvénient : vous allez devoir assumer la double casquette consultant-commercial, un vrai défi au quotidien.

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