Démystifier 5 mythes sur les managers de transition

manager de transition

Souvent présentés comme des professionnels autoritaires, et peu empathiques, les managers de transitions souffrent de plusieurs clichés. Dans cet article, Jean Marc Plutau, le spécialiste en management de transition va nous les démystifier un par an.

Les managers de transition sont de la vieille école

Les managers de transition ont la lourde responsabilité de faire redresser une société qui souffre de difficultés financières ou administratives. Ils occupent donc un poste très sensible, raison pour laquelle ils doivent justifier d’un parcours riche en expériences. Néanmoins, et contrairement à ce que beaucoup pensent, il est tout à fait possible d’acquérir une expérience et une maturité professionnelle notable, en étant jeune. De ce fait, l’idée comme quoi les managers de transition sont tous vieux est tout à fait fausse.

Sur le marché, on trouve plusieurs managers de transition qui ont à peine la trentaine, et qui n’ont absolument rien à envier à leurs aînés. Malgré leur jeunesse, ils disposent de compétences techniques et interpersonnelles notables, qui les rendent parfaitement qualifiés pour les missions sensibles qui leur sont assignées.

Le management de transition est un métier purement masculin

Certes, 95% des grands cadres de France sont des hommes. Néanmoins, le management de transition ne dépend en aucun cas du sexe de l’individu. Toute personne qu’elle soit homme ou femme peut postuler à ce poste, si elle estime avoir les compétences nécessaires.

Chez les recruteurs, il n’existe aucune discrimination à ce niveau. La gente féminine est donc la bienvenue.

Les managers de transition sont des mercenaires

Les managers de transition sont souvent perçus comme des mercenaires, qui ne travaillent que pour les entreprises qui les payent le plus. Encore une fois, cette affirmation est totalement fausse. Nous pouvons même dire qu’un bon manager de transition a toujours le goût du challenge. Il va toujours privilégier de relever des défis intéressants, au détriment de missions plus faciles et mieux rémunératrices. Pour lui, il s’agit d’un défi personnel à relever et pour lequel il doit se surpasser. L’engagement, l’intelligence émotionnelle et l’empathie font d’ailleurs partie des qualités sur lesquelles un manager de transition est attendu.

Les managers de transition ont choisi cette carrière car ils n’ont pas trouvé mieux

Beaucoup se posent la question suivante : si les managers de transition sont tellement compétents, pourquoi ils n’ont pas décidé de devenir entrepreneurs eux-mêmes ? La réponse est toute simple ! En effet, le métier de manager de transition s’exerce en indépendant. Le titulaire de ce poste n’a donc aucune contrainte qu’elle soit salariale ou patronale. Cette liberté stimule beaucoup de cadres en quête d’une carrière professionnelle épanouie.

Donc, en aucun cas il ne s’agit d’un choix qui est imposé. Bien au contraire !

Les managers de transition coûtent cher

Comparativement à tout le bien qu’ils apportent à une société, les managers de transition ne sont pas du tout payés plus qu’il ne le faut. Encore une fois il s’agit d’une idée fausse, quoique la rémunération de ce poste soit attractive.

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