Le droit à l’oubli, vous connaissez ? Établi pour la première fois dans l’Union européenne en mai 2014, le droit à l’oubli numérique ou droit à l’effacement a pour objectif de protéger les données personnelles des personnes physiques et consacrer le respect de leur vie privée. Pourtant, quand une personne est condamnée et que sa condamnation fuite en ligne, le mal est déjà fait. Et puis il faut savoir que le droit à l’oubli ne fonctionne pas du tout pour les personnes dites publiques. Pour faire valoir son droit à l’effacement, le citoyen lambda devra lui répondre à certaines conditions/critères, et attendre un délai « raisonnable », généralement de 5 ans… Que faire dans ce cas ?
Quand le droit à l’oubli ne fonctionne pas
Demander le retrait des informations nuisibles à la réputation de la personne sur internet, fausses ou diffamatoires. Voilà tout l’objet du droit à l’oubli numérique, entré en vigueur en 2014 dans l’Union européenne. Seulement voilà, ce droit ne fonctionne pas pour tout le monde, particulièrement pour les personnes considérées comme personnalités publiques. Rappelons que selon l’article 17 du RGPD, le droit à l’oubli numérique ne peut être accordé dans certaines conditions, dont les données relevant du droit à la liberté d’expression et d’information.
Au cas où une personne publique est condamnée en justice, et qu’elle a le malheur de voir sa condamnation fuiter sur internet, elle ne pourra invoquer ce droit, car cela relève de la liberté d’information et subira la double peine de la condamnation et de l’e réputation Google… Heureusement, une solution existe : le déréférencement. Autrement dit, procéder à un nettoyage sur Google, de fond en comble, de sorte à faire disparaître les informations qui ternissent l’e-réputation de la personne. Grâce à des techniques bien élaborées, notamment de Flooding, une agence spécialisée est en mesure de « recaler » les résultats de recherche indésirables en 2e, voire en 3e page des résultats de recherche sur Google, tout en mettant en avant du contenu valorisant pour rétablir l’e-réputation de la personne.