Le moral des 18-30 ans n’est pas au beau fixe

jeune fille triste

Selon le baromètre 2022 de la Direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA), quatre jeunes sur dix ne seraient pas satisfaits de leur vie et près d’un tiers d’entre eux déclare avoir souffert de solitude pendant la crise sanitaire. Un constat perçu par de nombreux acteurs, dont la LMDE qui a mis en lumière dans son enquête que 30 % des étudiants ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année écoulée et que 67 % se sentent tristes. C’est pourquoi, selon l’avis de la mutuelle des étudiants, il est essentiel de renforcer la prise en charge de la santé mentale des étudiants et de créer un manuel déculpabilisant.

Un sentiment d’isolement propice aux syndromes dépressifs

Lors de la lecture du baromètre de la DJEPVA, on apprend que 59 % des étudiants ont le sentiment que leur vie actuelle correspond à leurs attentes. Si ce chiffre peut sembler être dans la norme, il faut toutefois souligner qu’il s’agit du taux le plus bas depuis la création du baromètre en 2016.

Ce phénomène s’explique notamment par la crise sanitaire de Covid-19 qui a profondément impacté les jeunes. Cette période, très difficile à vivre pour certains d’entre eux, a eu de nombreuses et sévères répercussions psychologiques, notamment du fait d’un profond sentiment d’isolement. Ainsi, 33 % des 18–30 ans déclaraient se sentir seuls en janvier 2021 (contre 21 % en moyenne dans la population), une tendance qui s’est ensuite amplifiée lors de l’avancée de la pandémie.

Les mesures mises en place ont en effet fortement ralenti (voire stoppé) les relations sociales, un critère important pour cette tranche d’âge. 63 % des jeunes ont ainsi souffert d’un manque de contact avec leurs amis et leurs connaissances. Pire encore : un tiers des 18–24 ans ont déclaré souffrir de syndromes dépressifs à la mi-février 2021.

Des attentes fortes d’aides pour trouver un emploi

Le facteur d’isolement n’a pas seulement concerné les relations sociales. La crise sanitaire a en effet plongé les jeunes dans un contexte anxiogène vis-à-vis de leur avenir professionnel.

Ils ont rencontré lors de cette période de crise de nombreuses difficultés pour trouver un stage ou encore un emploi. Le taux de jeunes au chômage ou en intérim a ainsi augmenté de 5 points (sans compter ceux ayant dû stopper leur emploi pendant cette période, + 4 points).

Les jeunes souhaitent aujourd’hui avoir un soutien solide de la part des pouvoirs publics afin qu’ils les aident à trouver un emploi.

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