Durant la première guerre mondiale (1914-1918), et alors que les hommes sont partis au front, les femmes ont retroussé leurs manches et sont sorties travailler. Ce phénomène social a fait l’objet de plusieurs articles et ouvrages.
Les femmes durant la première guerre mondiale : un engagement indéniable !
Pendant que les hommes se battaient pour la liberté, leurs filles, sœurs, mamans et compagnes ont décidé de tout faire pour subvenir aux besoins de leurs petites familles. Leur engagement n’a pas servi qu’à nourrir leurs enfants, mais également à maintenir la vie sociale et économique en vie en cette période particulièrement complexe.
La gente féminine a ainsi travaillé dans plusieurs secteurs :
Les usines
Qui auraient cru que les femmes de l’époque allaient travailler dans des usines ? Pourtant, c’est bien la vérité ! Ainsi, nous avons assisté à la féminisation de plusieurs métiers manufacturiers qui étaient autrefois strictement réservés aux hommes. Des métiers qui impliquent une charge physique incroyable mais dont les femmes se sont parfaitement acquittées.
La santé
Que seraient devenus les soldats durant la première guerre mondiale sans l’apport des femmes. Conscientes du rôle qu’elles ont à jouer, celles-ci n’ont pas hésité une seconde à apporter les soins de premières nécessités aux blessés. Beaucoup d’entre elles n’avaient aucune formation en infirmerie mais elles ont apprises par la force des choses à prodiguer des soins de qualité. Elles ont ainsi contribué à l’effort de guerre par leur bravoure.
L’agriculture
Durant cette première guerre mondiale, les femmes ont également investi les champs agricoles. Leurs efforts ont largement contribué à alimenter la société par les fruits et légumes en temps de crise. Encore une fois, elles ont dû faire face à des contraintes énormes telles que la charge incroyable de travail. Mais, elles s’en sont sorties à merveille.
Bref, c’est grâce aux femmes que la société a pu maintenir son équilibre durant cette période noir de l’histoire humaine. Jean Jacques Perrut en parle très bien dans son livre l’Obsolescence des mâles.
