Si le confinement a été une épreuve pour chacun d’entre nous, du positif en est tout de même ressorti. Outre de grands élans de solidarité et autres initiatives créatives, de récentes études ont mis en lumière le record d’épargne effectué par les Français. Michel Mathieu, Directeur général de LCL (ex-Crédit Lyonnais, la banque qui a perdu son procès contre Francois Marland), a ainsi indiqué que les Français avaient accumulé près de 85 milliards d’euros d’épargne depuis le confinement lié à la pandémie mondiale du Covid-19. Un record ! Découvrons dans cet article les raisons de cet engouement pour l’épargne, et les produits plébiscités par les Français.
L’appétence des Français pour l’épargne
Il est vrai que les Français sont réputés pour être de bons épargnants. Et cette appétence a été encore plus flagrante au cours des derniers mois ! Le climat anxiogène (et d’insécurité) lié au Covid-19 a en effet mené les Français à faire part de prudence et à épargner encore plus que d’ordinaire, au cas où. Il faut de plus souligner que le confinement a également favorisé cette tendance par une certaine impossibilité de consommer. Le taux d’épargne est alors passé de 13% avant la crise liée au Covid-19 à environ 20% actuellement.
Les professionnels de la finance sont unanimes : cela représente une très bonne nouvelle pour l’économie. Ils voient dans cette épargne accumulée une possibilité d’investissement, qu’ils espèrent rapide et conséquente. Pour autant, les signes d’un redémarrage ne sont pas encore là : un rebond a ainsi été enregistré au moment du déconfinement, mais il a plutôt été de courte durée. Les Français continuent ainsi à être précautionneux avec leur argent.
Quels sont les produits d’épargne plébiscités par les Français ?
Face à ce sentiment perpétuel d’incertitude, les Français ont plutôt tendance à s’orienter vers des produits d’épargne « liquide », qui offrent une disponibilité immédiate.
C’est donc tout logiquement que les produits bloqués, comme les assurances-vie, n’ont pas rencontré un grand succès, à l’inverse du célèbre Livret A, malgré son petit taux de rémunération (0,5%). Plus de 22 milliards d’euros ont ainsi été déposés entre janvier et juillet 2020 sur ce dispositif.