Les panneaux photovoltaïques et l’autoconsommation

Panneaux solaires

Qu’elles soient ajoutées sur un toit existant, intégrées dans la toiture en remplacement des tuiles ou placées sur les façades et même directement sur le sol, on peut trouver des panneaux solaires sous toutes les formes et pour tous les goûts. Selon AB Services, l’expert en rénovation énergétique, il existe plein de panneaux différents, avec chacun des avantages et des inconvénients suivants où et pourquoi ils sont installés.

Les différentes configurations des panneaux photovoltaïques

On entend principalement parler des panneaux au silicium (extrait de la silice contenue dans le sable) mono et poly cristallins qui sont rigides, les monocristallins qui captent mieux la lumière même avec un peu d’ombre et les panneaux dits « amorphes » lesquels possèdent des couches de semi-conducteurs déposés sous vide.

Il existe également des panneaux qui sont installés comme une façade de sa maison en remplaçant la peinture par des panneaux de 100 à 500 fois plus fins que des panneaux classiques. Ils permettent donc d’être souples, moins coûteux et ouvrent d’autres possibilités d’intégration.

Mais sa finesse et son esthétique obligent des sacrifices. En l’occurrence son rendement est d’environ 50% de moins qu’un panneau rigide ; même s’il permet de capter un spectre plus large de lumière que les panneaux au silicium. En effet, chaque panneau est constitué de cellules branchées en série qui convertissent certaines ondes électromagnétiques émises par le soleil en électricité.

Mais le problème qui se pose, selon AB Services, c’est qu’un module photovoltaïque produira un courant continu, alors que nos appareils fonctionnent au courant alternatif. Pour cela, il faut se procurer un onduleur pour transformer le courant sortant du panneau en électricité utilisable à la maison. Et, une fois que toute cette installation est faite, on peut commencer à vendre l’excédent de notre électricité produite.

Comment faire pour échanger l’électricité produite avec le réseau ?

En France, on a introduit un nouveau compteur dit « Linky », qui vous permet de connaître l’électricité puisée dans le réseau et celle injectée dans celui-ci. De plus, en ayant votre propre électricité, vous pouvez faire des échanges d’énergie avec le distributeur ENEDIS de votre région. Mais injecter le courant qui a été produit sur votre toit pour consommer une électricité achetée dans le réseau, c’est dommage ! Surtout que vous n’avez pas nécessairement de garantie quant à la provenance de l’énergie du réseau…

Alors, l’idéal est de consommer l’électricité provenant de votre installation, sur place, du panneau à la prise à travers ce fameux onduleur ! Et évidemment le réseau commun compensera pendant la nuit ou si la quantité d’électricité nécessaire dans votre maison dépasse la production des panneaux.

Pour compléter votre installation, vous pouvez également vous procurer des batteries pour votre maison comme celle proposée par AB Services. Vous pourriez ainsi stocker chez vous votre propre électricité pour alimenter votre voiture électrique ou devenir autonome de jour comme de nuit. Si vous ajoutez un système de pompe à chaleur qui produira de l’eau chaude et un chauffage à l’aide de votre électricité solaire, l’autonomie énergétique et les économies sur votre facture d’électricité seront à portée de main.

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