L’utilisation, par l’industrie, de matières premières ou de matériaux chimiques de toutes les catégories de substances entraîne souvent une propagation d’une partie de celle-ci dans l’air qui entoure les postes de travail. Pour BV Froid, expert en ventilation industrielle, cette situation peut causer des maladies respiratoires ou hypodermiques d’origine professionnelle ou même à l’intoxication des opérateurs exposés, surtout quand on a affaire à des matières synthétiques. De plus, lorsque les produits sont inflammables, ils peuvent être à l’origine d’incendies ou même d’explosions.
La présence de sources de haute température telles que fours et étuves ou de sources de froid telles que les chambres réfrigérées peut créer, en l’absence de système de ventilation, des situations inconfortables, voire dangereuses pour le personnel d’une usine ou d’une plateforme industrielle.
Les risques d’intoxication
Les matières utilisées ou produites dans l’industrie ont divers effets nuisibles pour l’organisme humain. Selon BV Froid, expert en ventilation industrielle, il faut classer séparément les particules et les gaz. Mais il faut savoir que le risque est plus grand quand plusieurs polluants présents de manière simultanée. Quelquefois sous des formes physiques différentes comme la peinture, le soudage et la fumée ainsi que la poussière sous toutes ses formes. Leur point commun est leur dangerosité pour l’organisme.
Les particules sont toujours nuisibles pour le personnel en usine, soit par leurs compositions chimiques, souvent irritantes, corrosives et toxiques, soit par le fait de causer de la surcharge pulmonaire en l’absence de caractère nocif particulier. Les gazes sont trop agressives pour le corps quand ils représentent un risque de toxicité, irritantes ou corrosives. Mais, qu’ils soient agressifs ou non, ils peuvent toujours causer l’asphyxie lorsqu’ils prennent la place de l’oxygène respiré.
Les règles limites d’exposition
Selon BV Froid, notre expert, l’intérêt de base pour toutes les réglementations est d’assurer un maximum de pureté de l’atmosphère afin de préserver la santé des personnes et garantir leur confort. Un barème de référence a pour but à utiliser les valeurs limites pour le volume des substances dangereuses présentes dans l‘air respirable. C’est une référence chiffrée dont le respect permet d’assurer la protection de la majorité des personnes présente dans un espace de travail contre les composantes chimiques, physiques ou biologiques qui risqueraient de porter atteinte à leur santé.
En effet, les mélanges air-polluants gazeux constatés dans l’atmosphère des ateliers industriels ont une consistance très peu différente de celle de l’air extérieur. Car les vitesses de chute vers le sol sont négligeables par rapport à la diffusion incontrôlée et aux flux d’air qui existent même dans les espaces les mieux protégés. Le polluant n’a pas la latitude de bouger par lui-même et il sera contrôlé dès lors que l’on arrive à capter l’air avec lequel il est mélangé.
En revanche, les changements de densité causés par une augmentation de la température de l’air, au contact d’une surface chaude par exemple, peuvent avoir des impacts importants sur les mouvements de l’air. Cela dit, le mouvement des grosses particules ne peut être contrôlé, quant à lui, que par des systèmes de captage mis sur leur trajectoire.