L’industrie aéronautique et spatiale recrute

L'industrie aéronautique et spatiale

Après une année 2021 placée sous le signe de la résilience, 2022 s’annonce des plus prometteuses pour l’industrie aéronautique et spatiale. En effet, comme l’explique Bertrand Vilmer, la production française remonte et s’amplifie après avoir été mise à rude épreuve pendant la pandémie mondiale de Covid-19. Près de 15 000 embauches sont ainsi prévues en 2022 avec un fort besoin en ouvriers et en ingénieurs. Explications.

L’aéronautique renoue avec le dynamisme

La crise sanitaire mondiale de Covid-19 n’a épargné aucun secteur, l’industrie spatiale et aéronautique de dérogeant pas à la règle. Ainsi, les 400 entreprises membres du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS) ont enregistré une chute d’environ 30 % de leur activité en 2020. En outre, si le dispositif de chômage partiel initié par l’Etat a permis de sauver 149 000 postes, la filière a perdu près de 4 % de ses effectifs, soit 8 000 emplois.

Toutefois, la dynamique semble s’inverser : l’activité aéronautique repart, de nouveaux programmes voient le jour et la cadence de production remonte de manière croissante. Les entreprises du secteur affichent ainsi aujourd’hui un fort besoin en main d’œuvre qualifiée et annoncent des embauches.

Les perspectives d’embauches dans l’aéronautique

Face à ce retour en force, pas moins de 15 000 recrutements sont d’ores et déjà prévus dans le spatial et l’aéronautique. Ces secteurs technologiques offrent ainsi de nombreuses et intéressantes opportunités professionnelles avec une forte valeur ajoutée, et ce, sur le long terme. Les perspectives d’emploi sont ainsi encourageantes, notamment auprès des femmes qui ne représentent encore à ce jour que 30 % du secteur.

Toutefois, les recruteurs font part d’une pénurie de profils qualifiés. La France fait en effet face à un manque d’ingénieurs, plaçant à nouveau la problématique de la formation au cœur des préoccupations et des enjeux. Ce point est d’autant plus crucial que le spatial et l’aérien sont aujourd’hui confrontés à la transition énergétique, qui nécessite le développement de nouvelles technologies.

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