Nichiren Daishonin était un moine d’origine japonaise du XIIIe siècle. Il a rapidement pris conscience des souffrances ressenties par le peuple et a alors décidé de trouver des solutions à même de leur venir en aide. Il s’est ainsi tourné vers le bouddhisme et plus particulièrement vers le Sûtra du Lotus.
La découverte du Sûtra du Lotus et la mise en pratique de Nam-myoho-renge-kyo
Pour pallier la souffrance des japonais, Nichiren Daishonin a repoussé ses connaissances grâce aux commentaires et aux sûtras qui ont jalonné les deux mille ans d’histoire du bouddhisme.
Lors de ses nombreuses recherches, le moine japonais a découvert le Sûtra du Lotus et l’a considéré comme l’enseignement principal laissé par Bouddha. Ce Sûtra était également pour lui le moyen spirituel pour atteindre l’éveil le plus accessible au commun des mortels. Il a alors instauré la pratique de la récitation du titre de ce Sûtra, à savoir Nam-myoho-renge-kyo.
L’enseignement de Nichiren traverse les siècles malgré les persécutions
Toutefois, les autorités japonaises de l’époque, aussi bien religieuses qu’étatiques, n’apprécient guère ce nouveau courant bouddhiste qui prône avant tout le bonheur de toute personne ainsi qu’une société égalitaire et respectueuse en toute circonstance. Ils mènent alors une réelle répression envers Nichiren et ses disciples.
L’enseignement de Nichiren parvient tout de même à perdurer et s’inscrit au fil des siècles malgré un contexte militariste dans les années 30 où le gouvernement impose le culte de l’empereur et la pratique du Shintoïsme. Tout autre mouvement est alors interdit mais en 1928, Tsunesaburo Makiguchi, un éducateur japonais, s’intéresse de près à la doctrine de Nichiren. Il fonde en 1930 une association dont le nom signifie « une éducation créatrice de valeurs ». C’est ainsi qu’est né le mouvement bouddhiste de la Soka Gakkai.
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