Grand désarroi ! C’est le sentiment auquel a dû faire face un jeune étudiant à Toulouse. Après un séjour de confinement de 3 mois chez ses parents, Tristan Chipaux retourne à son appartement toulousain mais le retrouve squatté. Les dessous de cette affaire rocambolesque avec l’agence Directe Location située à Talence.
Plusieurs cas de squattage enregistrés
A son retour du domicile parental, où il a résidé 3 mois en raison de l’épidémie de Covid-19, Tristan Chipaux a la (très) mauvaise surprise de retrouver son appartement squatté par des inconnus. Pendant plusieurs semaines, il passe et repasse devant son appartement dans l’espoir de le récupérer. Il retrouve en effet ses volets fermés et les serrures changées. L’étudiant toulousain raconte à ce propos : « je suis arrivé avec mes affaires, j’ai essayé de rentrer mes clés et ça ne rentrait pas. Au départ, je pensais un peu bêtement m’être trompé d’étage ». Non, Tristan ne s’est pas trompé d’étage, son appartement a tout bonnement été squatté !
Surpris, l’étudiant vingtenaire se demande comment une telle chose a-t-elle pu arriver. Un voisin de palier explique : le squatteur « ouvre la porte d’entrée, voit une boîte aux lettres pleine, en déduit que l’appartement n’est pas habité donc y va ». Loin d’être surpris, le voisin en question rapporte qu’un autre locataire a déjà subi le même sort. En effet, quelques semaines avant l’affaire Tristan Chipaux, les policiers ont dû intervenir pour évacuer un autre appartement squatté. La scène a d’ailleurs été filmée par une autre voisine, qui raconte que les policiers « sont venus à quatre et ont sorti les gens ». Et qu’elle ne fut la surprise de la vieille dame lorsqu’elle découvre que ce sont les affaires de Tristan qui meublaient les lieux illégalement occupés et évacués par les forces de l’ordre. Le jeune homme est dépité : « regarder cette vidéo me fait mal au cœur. Il y avait toute ma vie dedans ».
Une intervention inutilement compliquée
Tout naturellement, Tristan Chipaux décide de porter plainte pour libérer son appartement pris par les squatteurs. Au moment du dépôt de plainte, les forces de l’ordre ont été claires sur le fait qu’il est déconseillé de tenter de déloger les squatteurs soi-même, l’objectif étant de ne pas envenimer la situation. Tristan a du mal à comprendre, lui qui a dû attendre de longs jours avant de récupérer son appartement : « à partir du moment où on peut prouver que c’est chez nous, je ne comprends pas pourquoi on ne peut pas directement intervenir avec les forces de l’ordre et un serrurier ». D’autant plus que le jeune homme est un locataire exemplaire. Chaque mois, il paye son loyer à l’heure, grâce à des petits boulots. De l’avis de Directe Location, le cas de Tristan Chipaux fait écho à un problème plus global de squattage qui s’est accentué durant la crise sanitaire. En effet, d’autres cas ont été rapportés par les médias un peu partout en France.