Tout savoir sur le don d’organe

don d'organes

Le don d’organe est un acte de solidarité et de générosité qui permet de sauver de nombreuses vies. Il est en effet possible de faire don de ses organes ou de ses tissus, et ce, aussi bien de son vivant qu’après sa mort. Il est à noter que, depuis la loi Caillavet du 22 décembre 1976, chacun est présumé donneur (excepté en cas de refus exprimé de son vivant). Nous vous proposons de découvrir plus en détail le don d’organe ainsi que ses modalités.

Qu’est-ce que le don d’organe ?

Le don d’organe, également appelé transplantation, consiste à greffer un organe d’une personne à une autre afin de remplacer un organe vital défaillant. Les personnes greffées peuvent ainsi retrouver une existence normale. Il est possible d’effectuer un don d’organe de son vivant ou après sa mort.

#1 Le don d’organes de son vivant

Le don d’organe (ou de tissu) de son vivant représente environ 9 % du total des greffes. Ce type de don concerne majoritairement les reins.

Faire don de son vivant ne peut s’effectuer que pour venir en aide à un malade proche, à savoir une personne de son cercle familial ou qui a un lien affectif « étroit et stable » avec le donneur depuis au moins deux ans.

#Le don d’organe post mortem

Il s’agit de la forme de don la plus courante : 92 % des dons d’organes ou de tissus proviennent en effet d’une personne décédée.

Il faut savoir que depuis la loi Caillavet, chaque personne est présumée donneur. En outre, la législation encadre le don d’organe et de tissus et l’Agence de la biomédecine organise le système de transplantation.

Le don d’organe en France repose ainsi sur trois règles:

  • le consentement présumé : toute personne peut être donneur d’organes, sauf si elle a exprimé son refus de son vivant ;
  • l’anonymat : le nom du donneur ne peut pas être communiqué au receveur (et inversement) ;
  • la gratuité : toute rémunération, ou tout autre avantage équivalent, en contrepartie du don d’organe est interdit et même sanctionné.

Quelles sont les conditions du don d’organe ?

Médecin tenant une valise contenant un organe
Médecin tenant une valise contenant un organe

Les conditions pour donner ses organes varient selon si le don est effectué de son vivant ou après sa mort.

Le don d’organes de son vivant

Pour pouvoir donner ses organes de son vivant, il est nécessaire d’être majeur et de répondre à des conditions médicales strictes. Le donneur doit également exprimer son consentement auprès du président du Tribunal de Grande Instance (ou un magistrat désigné). Il est à noter que ce consentement peut être révocable à n’importe quel moment, et ce, jusqu’à l’intervention.

Le don d’organe après la mort

Ce type de don d’organe est possible à n’importe quel âge, y compris pour les enfants. Les parents doivent dans ce cas autoriser le prélèvement d’organes.

Il est important que chaque individu fasse part de sa décision à ses proches. Si chacun est présumé donneur d’organes, il est toutefois possible de s’opposer au don d’organe (partiellement ou totalement). Pour cela, il est nécessaire d’exprimer son refus des manières suivantes :

  • s’inscrire en ligne sur le Registre national des refus : l’équipe médicale vérifie automatiquement si la personne décédée est inscrite sur ce registre ;
  • un écrit daté et signé remis à ses proches ;
  • un refus par oral exprimé à ses proches.

Si aucun refus n’a été exprimé, l’équipe médicale va interroger conformément à la loi les proches du défunt afin de connaître sa volonté, y compris si celui-ci a une carte de donneur qui n’a en réalité qu’une valeur indicative.

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