Transports combinés : une alternative au transport routier ?

Transports combinés

Plusieurs pistes sont à l’étude dans l’optique d’amélioration de la performance environnementale du transport de marchandises. L’une d’entre elles est l’optimisation du transport routier. L’autre, plus accessible et plus simple à mettre en place est l’utilisation d’autres modes de transports complémentaires, notamment les transports combinés. On fait le point sur le sujet !

Quid de l’utilisation du transport combiné ?

Flexible, fiable et hautement compétitif. Ce sont là les principaux atouts qui font du transport routier de marchandises le mode de prédilection dans les échanges intérieurs français. Autres facteurs qui ont contribué à cet essor : le pétrole bon marché (ou du moins accessible), les flux de moins en moins massifiés, sans oublier la qualité exceptionnelle des infrastructures routières françaises. Cela dit, il faut savoir que d’autres modes de transport comme le ferroviaire, le fluvial ou encore le maritime consomment beaucoup moins de carburant fossile, et émettent donc moins de gaz à effet de serre par tonne/kilomètre transportée. En tout cas moins que le transport routier et aérien. De l’avis de Vir Transport, ils permettent également de délester certains axes routiers. Mais il faut bien avouer que les modes ferroviaire, fluvial et maritime disposent de moins d’infrastructures que le transport routier, d’où l’utilité de recourir au transport combiné sur certains axes où cela s’avère pertinent.

De l’utilité de combiner au moins deux modes de transport

Dans la mesure du possible, il est vivement recommandé de combiner deux modes de transport au minimum dans une même chaîne de transport. Aucune rupture de charge de la marchandise ne doit toutefois intervenir dans cette dernière, via l’utilisation d’un même contenant, qu’il s’agisse d’une semi-remorque ou d’une unité de transport intermodal. Concrètement, il s’agit d’opérer les parcours initiaux et terminaux par voie routière, et les parcours principaux par voie maritime, fluviale ou par fer.

Il faut toutefois savoir que faire le choix d’un mode de transport combiné ne se fait pas à l’improviste. En vérité, il s’agit d’une démarche stratégique d’entreprise, qui doit faire l’objet d’une étude interne de faisabilité en amont. Tout commence par une caractérisation d’ensemble des flux de l’entreprise concernée (distances, types de marchandises transportées, fréquences, délais, contraintes techniques…), avant de déterminer les flux les plus pertinents pour faire du transport combiné de marchandises.

Dans le détail, l’entreprise qui souhaite opter pour le transport combiné devra se renseigner sur les acteurs qui opèrent ce mode, à savoir les tractionnaires routiers, les loueurs de matériels ou encore les opérateurs. Elle devra aussi bien connaître les offres de services et les liaisons existantes, sans oublier de faire le point sur les avantages réglementaires.

La bonne nouvelle est qu’un site d’information européen a été spécialement mis en place pour aider les entreprises qui souhaitent se lancer dans le transport combiné à y voir plus clair. Il s’agit  de Viacombi, un site qui met à disposition des entreprises qui les aident à prendre des décisions éclairées, notamment des contacts utiles, techniques et matériels, comparateur CO2…

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