Avoir des amis ou un amoureux fait partie de la vie. Les personnes en situation de handicap ont, elles aussi, envie de nouer des amitiés ou d’avoir une vie intime. Mais si ces éléments nous semblent évidents, cela l’est beaucoup moins pour les personnes en situation de handicap. L’intimité dans les établissements spécialisés est en effet soumise à certaines règles, juridiques, éthiques ou encore religieuses, mais pour autant, de nombreux progrès en la matière sont réalisés, comme au sein de la Fondation Mallet. Les professionnels ont pris conscience de l’importance de la vie sentimentale et de l’intimité chez les personnes en situation de handicap.
L’accompagnement des personnes en situation de handicap
Le handicap et la vie amoureuse ne devraient pas être incompatibles. Cela soulève, il est vrai, de nombreuses questions, mais des pistes d’amélioration sont chaque jour étudiées afin de permettre aux personnes en situation de handicap de vivre pleinement leur intimité.
Il est en effet capital de les accompagner, car le handicap peut être source de difficultés : manque de confiance en soi, manque d’information, dépendance pour certains gestes de la vie quotidienne, peur d’aller vers l’autre…
C’est pourquoi les établissements spécialisés développent de plus en plus d’actions portant sur la vie amoureuse et sexuelle, au travers de groupes de paroles, de tables rondes, etc.
Le respect de la vie privée
Avant toute chose, il convient de rappeler que l’accompagnement ne doit pas se faire au détriment du respect de la vie privée. C’est en effet la base de toute intimité, y compris dans les établissements spécialisés. Il existe certes des règles de vie en communauté, mais les professionnels, comme la Fondation Mallet ou les IME, veillent toutefois à respecter eux-aussi le droit à l’intimité de leurs résidents.
Il est par ailleurs important que les personnes en situation de handicap soient acteur de leur vie intime, en étant responsable d’elles-mêmes.