Oui, les chevaux donnent cette impression de robustesse, de solidité à toute épreuve… mais cette robustesse cache une fragilité. Lorsqu’on se tient devant un cheval et ses 500 kilos, tout en force et en puissance, on imagine mal sa vulnérabilité. Pourtant, les chevaux sont susceptibles de souffrir de diverses maladies qui peuvent gravement affecter leur santé. Et face aux coûts élevés des soins vétérinaires, il est vivement conseillé aux propriétaires de souscrire à une assurance pour couvrir les frais vétérinaires ou en cas de décès de l’animal. D’autant plus que prendre soin de ces géants passe par une attention de tous les instants… Zoom sur les principales maladies du cheval !
Comment expliquer les maladies des chevaux ?
Pourquoi donc les chevaux tombent-ils malades ? On pourrait croire qu’avec leur allure majestueuse, les chevaux sont à l’abri des tracas. Eh bien non, c’est même tout le contraire ! Plusieurs éléments entrent en jeu pour expliquer pourquoi ces bêtes de compétition se retrouvent parfois malades. D’abord, l’environnement : un box stressant ou un air trop poussiéreux, et voilà que notre cheval se retrouve avec des ulcères ou des soucis respiratoires. Comme l’explique très bien Cavalassur, il faut donc surveiller comme du lait sur le feu l’ensemble des conditions de vie de ces athlètes à quatre pattes.
Et que dire de la génétique ? Un poulain qui démarre avec un handicap structurel donnera forcément plus de fil à retordre, notamment avec des nécessités de suivi orthopédique si le problème vient des aplombs. Le travail, c’est une autre paire de manches. Trop jeune, mal préparé, et les problèmes orthopédiques s’invitent à la fête. À ce niveau, un bon entraînement, adapté et sur un sol adéquat, peut faire toute la différence. Et n’oublions pas l’alimentation, essentielle mais parfois à double tranchant si elle n’est pas parfaitement adaptée. Des grains mal stockés ? Bonjour les problèmes respiratoires et digestifs ! Enfin, même l’instinct ne sauve pas toujours nos montures de quelques erreurs de menu, surtout si une plante toxique se retrouve par mégarde dans leur gamelle. Bref, garder un cheval en bonne santé, c’est presque une science en soi !
Comment détecter si votre cheval est malade ?
Reconnaître un cheval souffrant n’est pas l’affaire des seuls vétérinaires, ceux qui fréquentent ces grands athlètes au quotidien peuvent aussi capter les signaux d’alarme. Un changement dans le comportement, c’est souvent le premier indicateur qui ne trompe pas : un cheval qui perd soudainement son entrain, ou au contraire, qui devient inexplicablement agité, qui se roule plus que de raison, transpire sans cause ou refuse de manger, voilà autant de signes que quelque chose ne va pas. Ignorer ces signaux peut réduire drastiquement l’espérance de vie de l’animal faute de soins adaptés.
Pour les maladies respiratoires, soyez attentif à la respiration de votre cheval. Un essoufflement anormal, des bruits respiratoires étranges ou une respiration laborieuse sont des indices clairs que les poumons peuvent être affectés. Quant aux troubles locomoteurs, une boiterie manifeste est un signal d’alarme évident, mais les signes peuvent être plus subtils, comme une gêne légère seulement perceptible dans certaines situations, comme après l’exercice ou sur un type de sol particulier.
En cas de moindre doute, le premier réflexe doit être de vérifier la température du cheval, qui doit normalement se situer entre 37,5 et 38°C. Un thermomètre qui grimpe au-delà est un signe de fièvre, nécessitant l’intervention d’un vétérinaire sans tarder. Ce professionnel pourra poser un diagnostic précis et proposer un traitement adapté, qu’il s’agisse de médicaments anti-inflammatoires ou antispasmodiques, de repos ou de rééducation. Bien évidemment, un cadre de vie et une alimentation sains sont des prérequis indispensables pour avoir un cheval en bonne santé. Cependant les aléas de la vie font que n’importe quel cheval peut développer une pathologie malgré les soins extrêmes que son propriétaire peut lui apporter. Dans ces cas-là, comme nous l’explique Cavalassur, une bonne assurance permet de faire face à d’éventuelles mauvaises surprises.
Les fléaux respiratoires courants chez les chevaux
Quand on parle des tracas respiratoires chez nos amis équins, deux grands coupables sortent du lot, à savoir l’emphysème et l’asthme équin, des maladies respiratoires souvent déclenchées par des ennemis invisibles comme la poussière, les moisissures, l’ammoniac, les acariens ou les pollens. Les signes ne trompent pas : un cheval qui tousse, qui peine à respirer que ce soit au repos ou en pleine action, ou qui montre un jetage clair, c’est souvent mauvais signe. Vous pourriez même voir votre fier destrier perdre du poids. Le traitement médicamenteux peut offrir un soulagement temporaire, mais c’est en améliorant radicalement son environnement de vie que vous lui rendrez un véritable service.
Il y a aussi le cornage, ou hémiplégie laryngée, qui mérite une mention. Cette affection nerveuse dans le larynx se traduit par un bruit distinct lors de l’expiration, qui s’intensifie avec l’effort. Si cela commence à vraiment gêner votre monture dans ses performances, une intervention chirurgicale peut être envisagée pour lui rendre sa splendeur d’antan. Attention, ces maladies ne sont pas à prendre à la légère, car elles peuvent compromettre la carrière, voire la vie, d’un cheval.
Tour d’horizon des maladies générales courantes
Les chevaux, vous l’aurez compris, sont malheureusement aussi vulnérables face à un arsenal de virus, bactéries et parasites. Comme nous, ils peuvent attraper la grippe, hautement contagieuse, qui se manifeste par de la toux, de la fièvre, un jetage nasal et une anorexie passagère. La vaccination, souvent obligatoire pour ceux qui participent à des compétitions ou des rassemblements, reste le meilleur rempart contre cette maladie.
L’artérite virale équine, transmissible par voie sexuelle en plus de la voie respiratoire, impose un test avant toute reproduction. Ses symptômes rappellent ceux d’un bon rhume, mais ne vous y trompez pas, il faut réagir vite. En outre, la fourbure et le syndrome de Cushing partagent des symptômes assez dramatiques : difficulté à se déplacer, une posture caractéristique pour soulager les membres antérieurs, et des pieds anormalement chauds pour la fourbure.
Les parasites et les bactéries ne sont pas en reste… Ils sont les coupables de maladies redoutées comme la maladie de Lyme et la piroplasmose, transmises par les tiques.
Troubles digestifs chez le cheval : la colique, ennemie numéro un
La colique, voilà le mot qui fait trembler tous les propriétaires de chevaux. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la colique n’est pas qu’une maladie, c’est plutôt un terme générique pour désigner des douleurs abdominales qui peuvent être mortelles, et c’est d’ailleurs la première cause de décès chez ces animaux. Les causes ? Elles sont assez variées : déplacement du colon, torsion, impaction, ulcères gastriques, hernie inguinale…
Reconnaître rapidement ces signes est d’une importance capitale : un cheval qui montre des signes de douleur intense, qui se roule ou qui sue abondamment doit alerter son propriétaire.
Quid des maladies dermatologiques équines ?
Non, les chevaux ne sont pas à l’abri des problèmes dermatologiques. Parmi les principales pathologies de la peau qui les affectent, on trouve les sarcoïdes et les mélanomes. Quant aux mélanomes, ce sont des tumeurs des cellules pigmentaires qui frappent surtout les chevaux gris.
Les parasites comme les poux ne sont pas en reste, s’attaquant à la peau de ces nobles bêtes pour y semer désordre et irritation. Et n’oublions pas les conditions environnementales humides qui favorisent les mycoses : des champignons qui s’incrustent dans les crins et la peau.
Sources :
https://www.cavalassur.com/actualite/sante/les-principales-maladies-du-cheval.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_maladies_des_%C3%A9quid%C3%A9s