En cours de rachat actuellement, l’ancienne usine Hutchinson d’Amilly pourrait bien avoir une nouvelle vie, cette fois en tant que centre de rénovation de voitures d’occasion récentes. Plus de détails dans la suite de cet article !
L’usine Hutchinson semble avoir trouvé preneur
Enfin, diront certains. Cela fait maintenant plus de 10 ans que l’ancienne usine Hutchinson de la zone industrielle d’Amilly cherche preneur. Aujourd’hui, l’affaire semble en phase d’être réglée. En effet, un investisseur serait intéressé par le bâtiment et son terrain de 8 hectares. Ce dernier souhaiterait mettre en place un centre de rénovation, préparation et expertise de véhicules d’occasion. Pour cela, il aurait besoin d’un site d’une superficie de 15 hectares. De l’avis d’Ewigo, l’usine désaffectée Hutchinson semble répondre à ses critères. Par ailleurs, cet investisseur aurait contacté l’Agglomération montargoise dans le but d’acquérir environ 4 hectares de parcelles appartenant à la collectivité et sises à côté de l’ancienne usine. Aujourd’hui, on apprend que la cession de ces parcelles a été acceptée, à condition de d’abord racheter le bâtiment d’Hutchinson.
L’identité de l’investisseur non révélée
Si l’identité de l’investisseur qui serait en phase de reprendre l’ancienne usine Hutchinson n’a pas été révélée, on en sait néanmoins un peu plus sur sa stature. Selon le vice-président de l’Agglomération, Gérard Lorentz, il s’agirait « de la quatrième société française dans le domaine de la logistique de voitures, comptant 750 collaborateurs, 100 millions de chiffre d’affaires et neuf sites en France ». Par ailleurs, on apprend également que l’investisseur en question se serait rapproché de deux propriétaires privés pour acheter 2 hectares de parcelles supplémentaires, des terres agricoles. Pourquoi ? Gérard Lorentz explique : « Les halls industriels d’Hutchinson sont suffisants pour répondre aux besoins du porteur du projet en matière d’ateliers mais pas pour le stockage des voitures en attente de réparation ».
Un beau potentiel en matière d’emplois
D’ores et déjà, on s’attend à ce que le nouveau projet, s’il se concrétise, pourrait embaucher 100 à 150 emplois d’ici 5 ans (mécaniciens, chauffeurs, carrossiers…). C’est en tout cas ce qu’affirme Gérard Lorentz, ravi de la perspective de création de nombreux postes à moyen terme. D’autant plus que « les bâtiments de l’ancienne usine sont en excellent état. Certains équipements industriels pourraient même être réutilisés », explique le vice-président de l’Agglomération.
Reste à convaincre l’investisseur pour qu’il finalise le projet à Amilly. Au rayon des arguments avancés par les officiels, on cite la présence de la zone automobile d’Antibes, mais aussi celle de la section mécanique automobile du CFA est Loiret. Encore une fois, M. Lorentz se montre confiant : « Nous sommes confiants, le projet avance bien. Si les ventes se font cet été, le centre pourrait même ouvrir en activité réduite dès septembre ». Autre bonne nouvelle : l’opérateur serait fortement enclin à recruter au niveau local, en plus de travailler avec les entreprises du secteur.