Depuis un certain temps, la sécheresse fait rage dans le pays et l’approvisionnement en eau des régions devient difficile. Pour y remédier, de nombreux agriculteurs se tournent vers les coutumes traditionnelles afin de débusquer un puits.
Plus connu comme le sourcier, ce chercheur d’eau a longtemps été sollicité par les anciens pour trouver une source d’eau. Avec la situation actuelle, ce métier semble devenir à nouveau très prisé.
D’ailleurs, bien que cette méthode ne se base sur aucune logique scientifique, la pratique reste néanmoins surprenante. Détails.
Une véritable tendance en France
La menace de canicule pèse encore sur les français en ce moment. La pluie devient rare et les rivières continuent de s’assécher de jour en jour. Face à cette situation, les agriculteurs n’ont d’autres choix que de trouver des sources d’eau par tous les moyens. Parmi les solutions envisageables, le recours à la « sourcellerie » semble être la plus sollicitée.
Trouver un sourcier en ces temps modernes ne paraît pas très facile. Voilà pourquoi de nombreux particuliers et professionnels se tournent vers les réseaux sociaux pour cela. Différents éleveurs, agriculteurs et pépiniéristes lancent des appels dans ce sens dans l’espoir de trouver ces chercheurs d’eau.
Facebook reste néanmoins le réseau social le plus utilisé dans cette voie. Sur cette plateforme, trois groupes recensant entre 1 000 et 5 000 membres ont même été trouvés. C’est le cas notamment du Groupe de Chroniques d’un sourcier, le Sourcier et champs magnétiques et Sourciers géobiologiques d’Europe.
Une pratique incroyable
La sourcellerie est une méthode traditionnelle qui consiste à trouver de l’eau sous terre à l’aide des énergies telluriques. Autrement dit, le pratiquant de cette discipline se base sur la circulation du courant électrique dans le sol dans son travail. Cela permet ainsi de détecter certaines radiations qui envisagent la présence de trésors cachés souterrains. Cela peut être des sources d’eau, des mines ou d’autres merveilles encore.
Dans son exercice, le sourcier se munit souvent de deux baguettes en bois qu’il tient dans la main. Il arpente ensuite la surface pour travailler afin de déceler quelques troubles inhabituels. Cela se produit généralement sous forme de vibration ou de croisement involontaire des baguettes. Durant sa recherche, le sourcier peut aussi effectuer différents mouvements assez uniques.
Un agriculteur ardéchois du nom de Martial en a déjà fait l’expérience. Possédant un ensemble de terrain de 12 hectares, il a voulu solliciter l’aide d’un sourcier pour trouver des sources d’eau. Bien qu’il dispose déjà d’un vieux puits datant du 18e siècle, il voulait s’assurer d’avoir plus d’approvisionnement en prévision de la canicule. Après les recherches suivant les méthodes citées plus haut, le chercheur d’eau a pu trouver 6 autres sources. Malheureusement, ces dernières n’offrent qu’un débit inférieur à celui du puits déjà opérationnel. Martial a donc décidé de boucler l’affaire face au maigre résultat. Il reste toutefois content de la présence de ces sources face à la situation actuelle.