La santé mentale des étudiants est un sujet de préoccupation croissant, en particulier en période de pandémie de COVID-19, qui a été associée à une augmentation des problèmes de santé mentale chez les jeunes. Parmi les facteurs qui peuvent affecter la santé mentale des étudiants, la pression scolaire occupe une place prépondérante. En effet, la perception de devoirs et d’obligations liés à l’étude peut provoquer des sentiments de stress, d’anxiété et de dépression, ainsi que des troubles du sommeil et de l’appétit. Comment en sortir ? Eléments de réponse.
Qu’est-ce que l’épuisement professionnel et comment peut-il affecter les étudiants ?
L’épuisement professionnel, également connu sous le nom de burn-out, est un état de fatigue émotionnelle, de démotivation et d’inefficacité au travail qui peut affecter de nombreux professionnels, y compris les étudiants. En France, une étude menée en 2021 par l’Intersyndicale nationale des internes (Isni) a révélé que 67 % des étudiants en médecine déclarent avoir des syndromes de burn-out. Le chiffre peut paraître étonnant, mais entre la pression de résultat, le manque de soutien, le manque de sommeil, ou encore les problèmes de santé mentale préexistants (anxiété, dépression…), les étudiants sont sujets à de nombreux facteurs de risques qui expliquent leur propension à souffrir d’un syndrome traditionnellement associé au monde du travail. La mutuelle des étudiants a également publié un article récemment sur notrefamille.com pour parler des différents impacts sur la santé mentale.
Comment la pression scolaire peut-elle affecter la santé mentale des étudiants ?
La pression scolaire peut être définie comme la perception de devoirs et d’obligations liés à l’étude, qui peuvent être internes (par exemple, la pression que l’étudiant s’impose à lui-même pour réussir) ou externes (comme la pression exercée par les parents ou les enseignants). Pour ne rien arranger, à en croire les études menées sur le sujet, le stress ferait des ravages dans les rangs des étudiants : un sondage Opinionway a révélé que 90 % des étudiants se disent exposés au stress, dont un tiers tout le temps et deux tiers à certaines périodes. Un stress qui s’explique, dans une large mesure, par la pression scolaire, mais pas que… En cause également, le sondage cite les difficultés à se loger, le jonglage entre les partiels et les jobs étudiants, un budget serré…
Vous l’aurez compris, la pression scolaire peut avoir un impact négatif sur la santé mentale des étudiants en provoquant des sentiments de stress, d’anxiété, voire de dépression. Elle peut également augmenter le risque de recours à des comportements à risque tels que la consommation d’alcool ou de drogues.
Epuisement professionnel chez les étudiants : quelles solutions ?
Il existe plusieurs stratégies qui peuvent aider à prévenir l’épuisement professionnel chez les étudiants. Tout d’abord, il est important de gérer son temps de manière efficace et de s’accorder suffisamment de temps de loisir et de repos. Il est également recommandé de maintenir une bonne hygiène de vie en veillant à dormir suffisamment, à manger de manière équilibrée et à faire de l’exercice régulièrement. Il peut par ailleurs être utile de développer des techniques de gestion du stress, telles que la méditation, la respiration profonde ou la visualisation, afin de mieux gérer les situations stressantes.
Il est tout aussi important de chercher du soutien auprès de ses proches, de ses amis et de son entourage universitaire. Les universités et les écoles offrent souvent des services de soutien psychologique et de conseil, qui peuvent être une ressource précieuse pour les étudiants qui éprouvent des difficultés. Idem pour certains assureurs comme LMDE, qui propose à ses étudiants adhérents un accompagnement gratuit, sur mesure et dans la durée.