L’alimentation, un outil de prévention pour la santé au travail

repas employés

Une bonne alimentation est connue et reconnue pour ses bienfaits sur notre organisme. Elle est également un élément central de la QVT. Elle va en effet avoir un impact certain sur le moral et la forme physique des collaborateurs, et il est désormais urgent de sensibiliser ces derniers sur le sujet. Les actions, à l’instar de celles proposées par Les Paniers de Léa, se multiplient pour souligner l’importance du bien-manger au travail (et partout ailleurs). Nous vous proposons de découvrir dans cet article les enjeux de la prévention santé au travail à travers l’alimentation.

Des repas peu équilibrés qui impactent la santé et la productivité des collaborateurs

Selon le Bureau International du Travail, les entreprises perdraient chaque année près de 20% de productivité du fait des mauvaises habitudes alimentaires de leurs collaborateurs. La plus grande majorité des travailleurs déclarent en effet prendre lors des jours ouvrés la moitié de leurs repas principaux sur leur lieu de travail, un phénomène qui s’explique par l’éloignement de leur domicile, ainsi que des horaires de travail en journée continue. Mais les études ont démontré que ces repas sur le lieu de travail ne sont pas souvent équilibrés, ce qui entraîne des répercussions sur la santé des collaborateurs, mais aussi sur leur sécurité, leur concentration, et leur productivité.

C’est pourquoi la médecine du travail et le Comité Social Économique (CSE) doivent intervenir pour sensibiliser les différentes parties sur l’importance et les enjeux d’une bonne alimentation sur le lieu de travail.

De l’importance d’adopter de bonnes habitudes alimentaires pour préserver les équipes

Il est en effet important de rappeler que l’alimentation est certes un élément de plaisir, mais également un moyen de prévention santé, y compris au travail. Une bonne alimentation permet de lutter contre les maladies cardiovasculaires, le diabète, certains cancers, l’ostéoporose, etc. Une mauvaise alimentation sur le lieu de travail va entraîner un risque accru de défaillance, notamment pour les personnes soumises à des contraintes physiques ou à des conditions particulières (travail de nuit, température froide ou chaude, déplacements, etc…).

Pour alerter les collaborateurs sur les risques encourus, il est important de les initier à l’hygiène alimentaire, qui passe aussi bien sur la qualité des produits consommés, que sur la quantité, ou encore le rythme. Instaurer de bonnes pratiques alimentaires est ainsi devenu un véritable enjeu pour les entreprises engagées. De nombreuses actions sont alors à mettre en place, comme par exemple la mise à disposition de lieux de repas agréables, et dans un endroit bien distinct du lieu de travail, l’installation d’équipements (fours à micro-ondes, réfrigérateurs, distributeurs de boisson, etc.), ainsi qu’un temps de pause confortable et suffisant (au minimum une demi-heure), afin d’assurer des conditions optimales pour la prise du repas, mais aussi la digestion.

Il est également conseillé de proposer des ateliers, afin de comprendre les bonnes conduites diététiques ainsi que leurs conséquences sur l’organisme et sur le travail. Les collaborateurs ont alors les clés pour déceler et éviter les situations menant par exemple à une somnolence postprandiale ou encore à un malaise hypoglycémique. En outre, des campagnes de sensibilisation, ainsi que la visite médicale annuelle de la médecine du travail, sont des moments qui permettent également d’informer le personnel sur l’importance d’une alimentation qualitative.

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