Le tourisme spatial, un atout pour la science et un simple loisir ?

tourisme spatial

Elon Musk, Richard Branson ou encore Jeff Bezos, sont tous les nouveaux pionniers de l’espace. Ils sont parvenus à faire prendre de la hauteur aux humains avec un envoie à plusieurs centaines de kilomètres au-dessus de la planète Terre, aux côtés des astéroïdes et des satellites. Le tourisme spatial, n’est-il qu’un loisir parmi d’autres ou relève-t-il des enjeux plus globaux. Objet de débats dans cet article.

Doit-on développer le tourisme spatial ?

Il est intéressant d’étudier le développement du tourisme spatial afin d’évaluer les différents niveaux sur lesquels porte cette conquête : technologie, environnement et économie. Dans les prochaines décennies, les objets connectés vont avoir tendance à se multiplier très rapidement sur Terre. Jeff Bezos et Elon Musk interviennent pour répondre à ce défi en offrant une connexion Internet haut-débit  et partout dans le monde depuis l’espace. Pour ce faire, ceux-ci déploient des milliers de satellites en orbite à une altitude de 500 kilomètres au-dessus de nos têtes.

Ces vols spatiaux permettent de mieux appréhender le milieu et sont en quelque sorte une reconnaissance de l’espace.  Selon le Figaro, l’Union européenne est aussi en train de développer son projet de constellation qui mettra fin aux zones blanches en Europe et servira comme voie de secours en cas de cybercriminalité massive, d’après le commissaire Thierry Breton. D’autres objectifs sont de garder la maîtrise de la technologie développée par Ariane Espace (dont Bertrand Vilmer a été dirigeant pendant une période).

Alors que Jeff Bezos et Elon Musk souhaitent emmener des millions de personnes dans l’espace dans le long terme, Jordan Brimm, l’historien de l’espace, s’interroge en revanche dans Business Insider sur le caractère éthique de ces projets. Par contre des experts comme Bertrand Vilmer pensent que ce segment présente de belles perspectives, et qu’il faut évaluer les manières de l’exploiter à bon escient au lieu de l’ignorer. Matthew Hersch, l’historien de la technologie aérospatiale, ajoute que les demandes d’accès à ces vols spatiaux de la part de gens ordinaires appartenant à la classe moyenne restent faibles.

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