Les différentes étapes d’une levée de fonds

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La levée de fonds est l’une des étapes incontournables de la vie d’une start-up. Elle consiste, comme le rappelle Nicolas Bianciotto, à faire rentrer dans son capital des investisseurs venus de l’extérieur. Comment procéder ? Quelle sorte d’entreprise peut y recourir ? Nous vous expliquons tout en détail dans cet article !

Qu’est-ce qu’une levée de fonds ?

Il est important avant tout de définir la levée de fonds. Il s’agit d’une opération qui permet à une start-up ou une entreprise d’augmenter son capital social en sollicitant des investisseurs afin qu’ils apportent des fonds. En échange, les investisseurs se voient attribuer des actions ou des parts sociales selon la nature de l’entreprise.

L’objectif pour l’entreprise est ainsi de trouver les solutions qui vont lui permettre d’accélérer sa croissance par le biais de nouveaux associés au sein de son capital. Mais attention : l’enjeu est alors de lever les fonds suffisants pour assurer un développement rapide mais tout en veillant à ce que les fondateurs de l’entreprise gardent le contrôle. Les sommes doivent ainsi être le plus faible possible.

L’exercice d’une levée de fonds est ainsi plus complexe qu’il n’y paraît et il est important pour l’entreprise de se faire accompagner par un expert en la matière.

Les étapes d’une levée de fonds réussie

L’entreprise doit avant tout s’assurer que son business plan soit parfaitement crédible et surtout solide. C’est grâce à lui que les investisseurs vont pouvoir être convaincus de la pertinence du projet et des possibilités de développement. Le pitch a ici toute son importance, c’est pourquoi il est primordial de soigner sa présentation.

Il est ensuite temps d’identifier les potentiels investisseurs qui peuvent intervenir par différentes manières : soit sous forme financière, comme avec les business angels ou les fonds d’investissement, soit en partageant son savoir-faire et/ou son réseau.

Une fois l’investisseur trouvé, l’entreprise va présenter son dossier qui va être analysé avec la plus grande minutie. Il s’agit de l’étape de la « due diligence », ou diligence raisonnable, qui consiste à des vérifications par l’investisseur : potentiel du marché, projections financières, équipe, faisabilité technique, « time to market »… Tout est passé au crible ! L’entreprise doit alors faire preuve de transparence et de réactivité pour apporter toutes les informations nécessaires. Il est par ailleurs fortement conseillé de procéder à un audit juridique afin d’apporter le sérieux nécessaire à la transaction.

Si l’investisseur est intéressé, il est ensuite temps de signer un contrat de «non-disclosure agreement», autrement dit, de confidentialité. Les négociations en cours doivent en effet être placées sous le sceau du secret tant au niveau du montant de la levée de fonds que des contreparties accordées. Vient ensuite la lettre d’intention (« letter of intent », ou LOI) qui récapitule l’ensemble des conditions financières ainsi que juridiques. Il s’agit en fait du cadre de la levée de fonds.

L’entreprise doit à ce moment convoquer une Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) afin de pouvoir acter l’augmentation de capital. Une fois cette décision validée, le pacte d’actionnaires doit être signé puis les bulletins de souscription d’actions émis.

Une fois les transactions effectuées, notamment les virements, l’entreprise reçoit de sa banque un certificat du dépositaire qui présente les bulletins de souscription.

Enfin, il ne reste plus qu’à l’entreprise à enregistrer les formalités de la levée de fonds au greffe du Tribunal de commerce : statuts, publication dans un journal d’annonces légales, enregistrement du formulaire Cerfa M2… La levée de fonds est alors terminée !

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